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Management du travail : Les enjeux

Et si l’amélioration de la performance économique et sociale des organisations passait par une refonte des systèmes et pratiques de management ? Le modèle du management du travail apporte un nouveau cadre d’analyse et d’action susceptible d’aider les entreprises à revoir en profondeur leur mode de fonctionnement.

Pourquoi agir ?

Que ce soit au travers de questions liées à l’amélioration de la performance, à des changements d’organisation du travail ou à la prévention des risques professionnels, le management est à la fois pointé comme une source de dysfonctionnements et comme un levier d’action.

Les salariés dénoncent des modes d’organisation et de gestion qui ont conduit à multiplier les objectifs de performance (productivité, qualité, réactivité, flexibilité) et à accroître les contraintes et les contradictions en situation réelle de travail. Ils aspirent, par ailleurs, à davantage d’autonomie et d’initiative dans leur travail.

Les besoins vis-à-vis du management ont également évolué et les relations hiérarchiques marquées par le contrôle et une attention exclusive sur les résultats sont de moins en moins tolérés. Ce sentiment de mal être a des effets sur la santé et l’engagement des salariés.

En découle des problèmes d’absentéisme ou de présentéisme, de désengagement du personnel, de turn-over, d’attractivité, avec, au final, des dysfonctionnements qui engendrent des coûts et affectent la performance.

Dans ce contexte, en écho aux préconisations faites par les partenaires sociaux en matière de qualité de vie au travail (ANI juin 2013), les entreprises sont invitées à agir. Elles ont besoin de dépasser le pilotage par les seuls outils de reporting, de remettre de la cohérence entre objectifs fixés et réalités du travail, de redonner du sens aux indicateurs mobilisés, bref de replacer le travail au cœur de ses processus de management.

Pour dépasser les recettes managériales en vogue, focalisées soit sur le développement des capacités individuelles soit sur le management par les process et les indicateurs de gestion, une autre voie est possible, celle du management du travail (Conjard, 2014). Cette approche globale vise à orienter les modes d’organisation et de management, vers une logique de soutien à la réalisation du travail en rapprochant les processus de décision du terrain et en repositionnant la fonction managériale sur son rôle de régulation. Soit « la capacité de l’organisation, portée en particulier par les fonctions de manager, de réguler l’activité de l’opérateur (et des opérateurs entre eux) et de permettre le maintien d’un cadre de travail apte à favoriser la réalisation du travail dans des conditions satisfaisantes du point de vue de la production et n’excédant pas les ressources des opérateurs » (Martini, 2014). Pour le management, l’enjeu consiste bien à passer d’une posture de contrôleur du travail à une posture d’organisateur du travail.

Dans cette perspective, il s’agit de prendre en compte les conditions de réalisation de l’activité, les besoins de reconnaissance et de régulation dans les processus et pratiques de management afin d’améliorer la performance collective et la qualité de vie au travail. De la gouvernance, aux pratiques managériales en passant par les modes d’organisation du travail, le management du travail met en perspective différents registres d’actions avec l’ambition d’agir sur le fonctionnement global de l’entreprise.

Comment faire ?

Chaque organisation peut, en fonction de sa situation, s’appuyer sur des stratégies et démarches particulières pour faire émerger et déployer concrètement cette approche. L’engagement d’une démarche de prévention des RPS ou d’amélioration de la QVT, la conduite d’un projet de changement, un dispositif de professionnalisation des managers,… sont autant d’occasions de questionner son système et ses pratiques de management.

Quelque soit les vecteurs utilisés, quatre axes de travail sont à envisager :

1. Positionner explicitement le management dans une perspective de soutien à la réalisation du travail.

  • En pratique, cela consiste à recentrer l’activité des manageurs sur le registre de la régulation, à reconnaître leur rôle d’interface en les autorisant à agir sur l’organisation. Manager le travail, c’est adapter et négocier la prescription au quotidien. Il ne s’agit pas seulement de diffuser une consigne mais de faire en sorte que le collectif y trouve du sens et se réapproprie la prescription en fonction de la réalité des situations. Plusieurs conditions sont nécessaires pour évoluer vers cette posture d’organisateur du travail :
    • Lever les contraintes qui empêchent ou limitent le travail de management : supprimer ou alléger des activités à faible valeur ajoutée (ex : reporting trop nombreux, redondants, voir inutiles), déléguer certaines missions à des collaborateurs (ex : responsabilité d’un projet, expertise métier), réduire la taille des équipes, etc.
    • Développer de nouvelles compétences liées à l’écoute, l’analyse des situations de travail, le management participatif, l’animation d’espaces de discussion, etc.
    • Informer les managers sur les orientations stratégiques, leur donner des marges de manœuvre pour agir au niveau de leur champ de responsabilité (accès à l’information, réduction des lignes hiérarchiques, délégation de pouvoir, espaces de discussion au niveau de la ligne managériale, etc.).

2. Rapprocher les processus de décision du terrain, via, notamment, l’ouverture d’espaces de discussion sur le travail.

Cette logique de décentralisation du pouvoir favorise l’intégration de la dimension « travail » dans les prises de décision portant à la fois sur ses orientations stratégiques et sur le fonctionnement de l’organisation. Sur ce dernier point, l’ouverture d’espaces de discussion, au niveau des équipes opérationnelles, permet aux acteurs concernés de s’exprimer sur leur travail en vue de trouver collectivement des réponses adaptées aux enjeux ou aux difficultés rencontrées. Ces espaces se caractérisent par le fait que les échanges sont centrés sur le travail et qu’ils visent, plus ou moins directement, à le transformer. L’espace de discussion apparaît, donc, comme « le médium à travers lequel se réalise l’ensemble des arrangements, compromis et bricolages que supposent l’incomplétude de la prescription et le caractère irréductiblement erratique de l’activité concrète » (Detchessahar, 2013).

3. Faire évoluer les modes d’organisation.

L’hypothèse selon laquelle les organisations génèrent une meilleure performance en favorisant l’implication des salariés et la prise en compte de leur travail est au point de départ de la réflexion autour de l’organisation du travail. L’objectif  consiste à développer, en lien avec l’évolution des pratiques managériales, une organisation souple et évolutive, source de soutien et de développement personnel.  Les principes d’une organisation « apprenante » ou « capacitante », fondées sur l’autonomie, la coopération des équipes et la mise à disposition de ressources organisationnelles qui permettent aux acteurs d’agir sont, en lien avec les principes directeurs d’un management du travail, à privilégier. Cette recherche d’autonomie doit être «sécurisée », c'est-à-dire préparée, accompagnée, professionnalisante afin de ne pas conduire à un isolement et une mise en difficulté des individus. Elle doit également être « managée », c'est-à-dire organisée avec un encadrement impliqué et garant de son bon fonctionnement. Dans ce cadre, l’organisation est perçue comme « un espace à réguler » et non comme « un espace à régler par le haut ».

4. Agir simultanément sur la gouvernance et le dialogue social.

L’objectif est de mettre en cohérence et en complémentarité mode de gouvernance, modalités de dialogue social et processus de management de l’entreprise. Si la participation des salariés et/ou de leurs représentants à la gouvernance des entreprises se heurte à de nombreux écueils et réticences, de nouveaux espaces de concertation peuvent être installés. A titre d’exemple, la mise en place de comité de pilotage paritaire à l’occasion d’un projet de changement, la création d’un observatoire des conditions de travail, l’élaboration concertée d’un projet d’établissement ou des orientations stratégiques d’une organisation s’inscrivent dans cette optique. Il ne s’agit pas de se substituer aux instances représentatives mais de les outiller afin de faciliter les prises de décisions. Le dialogue professionnel (dialogue entre professionnels, organisé de manière professionnelle au plus prêt du terrain), doit, par ailleurs, venir nourrir le dialogue social en l'irrigant de ses retours d’expérience et en permettant, grâce à l’ancrage de ce dernier sur les problématiques auxquelles sont confrontés les salariés, de porter des transformations perceptibles et durables.

Choisir la voie du management du travail, c’est ouvrir un champ de questionnement complexe et s’engager dans un chantier de transformation long et ambitieux. La réalisation d’un diagnostic spécifique en amont (savoir où l’on en est ?) et la conduite d’expérimentation (avancer pas à pas) sont des points de passage incontournables pour agir.

Le management de la sécurité proprement dit :

Qu'est-ce que le système de management de la sécurité ?

Le système de gestion de la sécurité (SGS ou SMS) est un ensemble de processus structurés, appliqués à l'échelle de l'entreprise, qui permet de prendre des décisions efficaces fondées sur les risques pour les fonctions commerciales quotidiennes. Les systèmes de management de la sécurité aident les organisations à offrir des produits ou des services au niveau de sécurité le plus élevé et à maintenir des opérations sûres. Le SGS peut également servir de moyen formel pour répondre aux exigences légales. Selon l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), les processus clés d'un système de gestion de la sécurité sont l'identification des dangers, la notification des événements, la gestion des risques, la mesure des performances et l'assurance de la qualité.

Objectif des systèmes de management de la sécurité

L’objectif principal d’un système de gestion de la sécurité est de fournir une approche systématique pour gérer les risques liés à la sécurité dans les opérations. Le SMS vise également à améliorer la sécurité en s’appuyant sur les processus existants, faire preuve de diligence raisonnable à l’égard des entreprises et de renforcer la culture de sécurité globale. Une gestion efficace de la sécurité est essentielle pour poursuivre l’exploitation et la croissance de l’entreprise, en particulier dans les secteurs à haut risque tels que l’aviation, l’énergie, le secteur maritime et la construction.

Les 4 composantes et les 12 éléments du système de gestion de la sécurité

Le cadre du SGS comporte quatre éléments, souvent appelés les quatre piliers du système de management de la sécurité. Comme l’indique la FAA, les 4 composantes du système de gestion de la sécurité sont les suivantes :

Chaque composante du SGS contient des éléments qui décrivent les besoins spécifiques pour la mise en œuvre et la maintenance réussies d’un système de management de la sécurité. Originaire de OACI, les 12 éléments du système de management opérationnel de la sécurité sont :

  • Engagement de la direction
  • Responsabilités et obligations en matière de sécurité
  • Nomination du personnel clé de la sécurité
  • Coordination de la planification des interventions d’urgence
  • Documentation SMS
  • Surveillance et mesure des performances de sécurité
  • Gestion du changement
  • Amélioration continue du SMS
  • Formation et éducation
  • Communication sur la sécurité

Composante 1 du système de management opérationnel de la sécurité : Politique et objectifs de sécurité

Les employeurs doivent faire de la sécurité une partie intégrante des valeurs de l’entreprise, en démontrant quotidiennement leur engagement. Plus précisément, les cadres supérieurs doivent fixer des objectifs de sécurité en tant que politique, tout en étant visibles et personnellement impliqués dans leur réalisation. L’obligation de rendre des comptes et les responsabilités en matière de sécurité doivent être clairement définies, comme le rôle de l’équipe dirigeante qui doit gérer la sécurité de la même manière qu’elle supervise les autres domaines de l’entreprise, et le devoir des responsables techniques qui doivent garantir l’efficacité des contrôles des risques liés à la sécurité.

Une fois le personnel de sécurité désigné, il convient également de déterminer les processus de documentation, car le système de gestion de la sécurité sera revu périodiquement pour s’assurer qu’il reste pertinent et adapté à l’organisation. Comme l’équipe de sécurité de la FAA (FAASTeam) partagée, la documentation du SMS peut être un manuel autonome ou être intégrée dans les procédures existantes de tenue des dossiers.

Composante n° 2 du SMS : gestion des risques liés à la sécurité

Afin de contrôler efficacement les risques pour la sécurité, le personnel désigné doit exécuter une série de processus interconnectés, collectivement appelés gestion des risques pour la sécurité (SRM). Elle se concentre généralement sur l’anticipation et l’atténuation des risques au niveau des processus. Vous trouverez ci-dessous les cinq étapes de la gestion des risques liés à la sécurité dans le cadre du SGS :

  1. Description du système et analyse des tâches : En tant que fonction de conception du système, la description du système et l’analyse des tâches sont utilisées par une équipe interfonctionnelle au sein de l’organisation pour établir les faits concernant les activités et les conditions de travail (équipement, environnement, etc.) impliquées dans leurs processus. Les facteurs et attributs des systèmes doivent également être pris en compte, tels que les procédures, les mesures du processus et les interfaces, entre autres.
  2. Identification du danger : Les dangers sont identifiés comme des conditions déficientes ayant un impact sur les activités qui peuvent entraîner des blessures, des maladies ou la mort de personnes et/ou des dommages ou des pertes de systèmes, d’équipements ou de biens. Il est important de noter qu’un danger est toute condition réelle ou potentielle, y compris les conditions dangereuses typiques liées à l’erreur humaine telles que la pression du temps, les changements d’équipe et le manque de connaissance du système.
  3. Analyse des risques : Les risques sont dérivés des dangers sur la base du jugement du personnel de sécurité clé. L’analyse du risque consiste à examiner la probabilité et la gravité des conséquences négatives. Étant donné qu’un seul danger peut avoir des conséquences multiples, une exposition accrue aux dangers peut également rendre plus probable la réapparition de graves conséquences. D’autre part, la gravité est principalement déterminée par la nature de la conséquence elle-même.
  4. évaluation des risques: Pour aider à la prise de décision, effectuer une évaluation des risques et établir si un risque pour la sécurité est acceptable ou non. Une matrice des risques est utilisée comme outil pour évaluer les effets combinés de la probabilité et de la gravité, en donnant la priorité aux risques de sécurité à traiter dans quel ordre pour une allocation adéquate des ressources. Si elle est jugée acceptable, la composante SRM du SMS est complète et le risque passe au composant suivant pour le contrôle. Dans le cas contraire, des contrôles du risque doivent être mis en place pour atténuer ou réduire le risque.
  5. Contrôle des risques : L’élément de maîtrise des risques du système de management de la sécurité, également appelé atténuation des risques, permet de mettre en œuvre des mesures de sécurité pour protéger les personnes, les biens ou l’environnement. Si la gravité des risques peut être réduite dans une certaine mesure, la diminution de leur probabilité ou de leur vraisemblance est ce qui se produit dans la plupart des situations. Les contrôles des risques appliqués aux conditions de travail peuvent être des instruments efficaces de réduction des risques et de prévention des défaillances.

Composante 3 du SMS : Assurance de la sécurité

L’assurance de la sécurité (SA) est la composante du système de gestion de la sécurité qui traite de la surveillance des contrôles des risques pendant les opérations. Après avoir placé stratégiquement les mesures de contrôle, il faut également évaluer leur performance et leur efficacité. Les fonctions courantes du SA comprennent audits internes, enquêtes et systèmes d’information des employés. Dans le domaine de l’aviation en particulier, les sources de données opérationnelles telles que les registres de régulation des vols, les horaires des équipages et les rapports d’anomalie des aéronefs s’avèrent utiles pour la surveillance continue des contrôles des risques pour la sécurité.

Après avoir recueilli toutes les informations nécessaires, il convient de les analyser par rapport aux objectifs fixés et de les comparer aux normes existantes afin de dégager des modèles à partir de plusieurs points de données et des tendances dans le temps. Souvent, les contrôles des risques liés à la sécurité échouent en raison d’un manque de leadership, de ressources et d’instructions. Dans tous les cas, actions préventives et correctives doivent être prises – qu’il s’agisse d’une supervision accrue, de l’entretien de l’équipement, d’une formation corrective, etc. La direction joue également un rôle essentiel dans l’assurance de la sécurité, plus particulièrement dans l’amélioration continue du SMS.

Composante SMS n° 4 : Promotion de la sécurité

Utilisée de manière interchangeable avec la culture de sécurité, la promotion de la sécurité est définie comme les activités qui soutiennent la mise en œuvre du SGS dans une organisation, telles que la formation, le partage des connaissances et la communication. Pour promouvoir la sécurité en tant que valeur fondamentale de l’entreprise, les employés doivent comprendre le système de gestion de la sécurité, tirer des enseignements des expériences partagées et prendre conscience des dangers. La direction doit également être en mesure d’expliquer pourquoi des mesures particulières sont prises afin de favoriser systématiquement un environnement propice au signalement ouvert des problèmes de sécurité.

Exemple de système de management de la sécurité

Adapté d’une présentation faite par le 14e président du National Transportation Safety Board (NTSB), voici un exemple pratique du fonctionnement du système de gestion de la sécurité dans l’industrie aéronautique, et plus particulièrement de la composante de gestion des risques pour la sécurité :

Identification et analyse des risques

Analyse des systèmes pour la conception et le contexte : Supposons que des opérations aériennes soient prévues à l’aéroport de Hilton Head (HXD). Sur la côte est des États-Unis, HXD se trouve à 19 pieds au-dessus du niveau moyen de la mer, et il y a de l’eau libre immédiatement au nord-est de l’aéroport. Examinez l’environnement physique de HXD pour tout ce qui pourrait affecter la sécurité des arrivées et des départs de l’aéroport. Plus particulièrement, de nombreux arbres sont mentionnés dans les procédures de départ de cet aéroport particulier.

Réalisé en vertu de 14 CFR Partie 91 pour le transport des cadres de l’entreprise vers les activités professionnelles, les opérations aériennes sont effectuées par des avions à turbine de taille moyenne avec des équipages professionnels. L’unique piste mesure 4 300 pieds de long, ce qui est adéquat pour l’avion prévu, mais peut s’avérer marginal pour les opérations de vol avec des poids lourds, de nuit ou dans des conditions de vol aux instruments (IFR) faibles.

HXD possède une tour de contrôle aérien, mais elle n’est opérationnelle que pendant la journée et en début de soirée (de 7h00 à 21h00 – heure locale). Pendant les opérations de vol de nuit, un éclairage contrôlé par le pilote est disponible. Pour les opérations IFR, l’aéroport ne dispose que d’approches de non-précision – aucune n’utilise de paliers intermédiaires et aucune n’a de guidage vertical. Même la plus précise de ces approches, l’équipement de mesure de distance (DME), nécessite également un radar pour initier l’approche.

Identification des dangers pour rassembler les faits : L’analyse du système, des opérations et de l’environnement permet d’identifier deux dangers potentiels : 1) l’absence d’installations d’approche de précision ; et 2) l’absence d’une tour de contrôle aérienne opérationnelle la nuit. Il est possible que tous les risques imaginables ne soient pas pris en compte, mais l’entreprise doit faire preuve de diligence raisonnable pour traiter les risques rationnellement prévisibles. Le cadre du SGS prévoit une méthode de documentation et de suivi des dangers et des mesures prises.

À première vue, aucun de ces risques ne constitue un obstacle immédiat. Même si les pilotes peuvent dire que l’aéroport dispose d’installations relativement bonnes pour un équipage expérimenté, les risques pour la sécurité doivent être aussi faibles que raisonnablement possible pour les opérations de routine. Bien que les opérations de vol vers des aéroports sans tour utilisant des approches de non-précision puissent être effectuées normalement, une analyse de la Flight Safety Foundation (FSF) a révélé que ces deux conditions sont parmi les facteurs de risque les plus élevés pour les accidents d’approche et d’atterrissage.

E@valuation des risques et contrôle des évaluations des risques

Analyse des risques pour donner du sens aux données : Dans le cadre du processus d’acceptation des risques, le fournisseur de services aéronautiques a conçu une matrice pour évaluer le risque global et a précisé les niveaux de gestion ayant le pouvoir d’accepter les risques. Bien que ne faisant pas partie de la catégorie de probabilité la plus élevée, la gravité potentielle d’un accident en approche et à l’atterrissage place le risque à un niveau plus élevé.

évaluation des risques pour la prise de décision : Compte tenu des conditions dangereuses des opérations limitées de la tour de contrôle et de l’absence d’approches de précision, le risque d’accidents d’approche et d’atterrissage de nuit ou dans des conditions météorologiques de faible instrumentation est inacceptablement élevé.

Contrôle des risques pour l’action Résolution des problèmes : Le fait de réexaminer les dangers et de déterminer exactement en quoi ils constituent un risque pour la sécurité contribue à la création de contrôles des risques. Dans les opérations de vol HXD, les contrôles des risques pour la sécurité peuvent consister à éliminer ou à atténuer l’une ou l’autre ou les deux conditions dangereuses, à modifier l’opération elle-même ou à équiper les personnes pour qu’elles soient mieux à même de faire face aux conditions dangereuses. Envisager des destinations alternatives comme stratégie d’atténuation, comme l’aéroport international de Savannah (SAV) avec des installations d’approche de précision et de tour opérationnelle.

Après avoir réévalué le risque dans les nouvelles conditions et avec les contrôles en place, il est essentiel de documenter le résultat à l’aide d’un système de suivi des dangers, de surveiller la performance et l’efficacité des contrôles du risque et de communiquer avec les employés impliqués dans les opérations.

Réduire les risques sur votre lieu de travail grâce à des cours de gestion de la sécurité

Les systèmes de gestion de la sécurité, ou SGS, sont essentiels pour garantir la sécurité de votre personnel et réduire le risque d’accidents et de dangers. Elle peut être considérée comme le mariage entre l’analyse des risques et les principes d’assurance qualité. Comme pour les autres fonctions de gestion, il s’agit de planifier, d’organiser et de déployer, en tenant compte de votre structure organisationnelle. Les processus clés d’un système de gestion de la sécurité sont l’identification des dangers, le signalement des incidents, la gestion des risques, la mesure des performances et l’assurance de la qualité. L’élaboration de politiques et de procédures qui seront mises en œuvre dans votre organisation joue également un rôle essentiel dans l’orientation de votre programme. Avec un système de gestion de la sécurité en entreprise, vous pouvez guider vos travailleurs sur la manière d’effectuer leurs tâches de manière sûre et correcte et les rendre plus attentifs à la reconnaissance des dangers potentiels sur le site. Vous pouvez également vous assurer qu’ils sont à jour avec les protocoles requis par la direction et la loi.

Nous avons dressé la liste des cours de formation à la gestion de la sécurité des sites que nous recommandons et qui permettront à vos travailleurs d’être proactifs dans la création d’un site de travail sûr. Ces cours les guideront sur la manière d’effectuer leurs tâches en toute sécurité et de réduire les incidents liés aux risques professionnels.

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Date d'insertion: 28/07/2023

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